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« Garçon, une vie s’il vous plait ! Avec des Cahuets … si vous avez. »


biere 2Un jour, un homme qui a sa vie – nommons le Paul – rencontre une femme – Joane –  qui a également la sienne, de vie.
Jusque là, rien que du simple et basique.

Comme ils s’aiment, ils décident de se construire une vie à deux.
Une vie de couple, en fait

Donc cela fait :
une vie propre + une vie propre = une vie à deux.

Quand plus tard  Paul et Joane ont des enfants, ils bâtissent une autre vie: une « vie de famille » où Paul prend la fonction/rôle de Père et Joane celle de Mère.

Ce qui donne :
Une vie propre + une vie propre = une vie à deux.
Une vie à deux + des enfants = une vie de famille

Souvent, très souvent, cette 3ème vie prend le pas sur les deux autres pour des raisons évidentes et justes: les enfants.

Et de fait, la 1ère et la 2ème vie, et tout ce qu’elles contiennent, se font discrètes ou s’effacent même carrément. Peut être parce que, de ces trois « construction de vie », la dernière est celle qui a l’importante fonction de « transmettre».
C’est donc à cette fin qu’est conçue la mécanique de la « vie de famille », laquelle repose entièrement sur ces rôles ultimes et exclusifs (pensent-ils) que Paul et Joane endossent…celui de Père et de Mère.

Sauf que Paul n’est Père qu’en conséquence de l’addition de sa « vie propre » à celle de Joane… et réciproquement.
Sauf que tous deux ne sont « parents » qu’en conséquence de leur « vie de couple ».
Elle-même l’addition de leur deux « vies propres »…

Et pourtant, Joane et Paul pensent que leurs enfants ne voient et ne perçoivent que la troisième vie symbolisée par ces créatures magnifiques, terribles et mystérieuses qu’ils sont devenus : le Papa et la Maman d’Elise et Hugo.
C’est vrai qu’ils ont tout fait pour : c’est la seule portion de l’équation citée plus haut qu’ils présentent en priorité à leurs enfants… et encore, sans leur expliquer le raisonnement.

Elise a même dit un jour : « Papa et Maman ce ne sont pas des gens… C’est des Parents ! »

La force de l’évidence pour une enfant de 8 ans à l’époque, pour qui cette entité indivisible et dédiée ne pouvait en aucun cas être faillible ou fragile…

Pourquoi raconter cette histoire ?

Peut être parce qu’un jour, Paul ou Joane, je ne sais plus, ne s’est plus senti bien dans sa première vie, dans sa vie propre.

Elle avait évoluée, cette vie perso, subit des remaniements plus ou moins subtils. Peut être qu’il y a eu trop de chocs, ou trop d’incompréhensions …peut être est-ce à cause du travail, de l’argent… peut être est-ce à cause d’une maladie…
Il y a tellement de choses qui font et sont à l’origine d’une vie perso…

Toujours est-il que celle que l’un a eue devant les yeux à un moment  ne s’additionnait plus avec celle de l’autre.
Et que du coup, la vie de couple – cette équation subtile – est devenue …bancale.

Restait la troisième vie.
La vie de famille, avec ses rôles fondateurs et sa fonction de transmission.

Alors, l’un s’est peut être dit quelque chose du genre : « ma vie ne me convient plus, je ne l’aime plus… mais faut que je pense aux enfants. Faut que je prenne sur moi pour eux, et peut être que cela passera. »

Il est possible que l’autre ait pensé : « je sens qu’on ne s’aime plus, mais on fera avec, même si on n’est pas heureux. Le pire serait de me retrouver face à moi-même. Je ne perdrai pas ce qu’on a construit.»  

Donc, pour les enfants, et/ou à cause de cette « vie de famille »,l’un et l’autre ont  fait profil bas, avalé des couleuvres, quand ils n’ont pas mis en place d’ingénieuses« stratégies alternatives ».
Il y a du avoir des compromis tacites, des tentatives sincères, des abandons chroniques.
J’imagine qu’il fallait continuer à « transmettre », rester « de bons référents », de « bons parents » pour Hugo et Elise.

Je pense qu’ils étaient sincèrement convaincus – l’un comme l’autre – qu’en faisant tout pour maintenir en état leur fonction de Père ou de Mère au sein de leur famille, ils préservaient leurs enfants de leurs difficultés de couple. De leurs difficultés d’être.

… Le Père ou la Mère doivent cacher l’homme ou la femme aussi mal que l’arbre cache la forêt…

Arque boutés l’un comme l’autre derrière leur figure parentale maintenue à grand frais, Paul s’étiole et Joane souffre.
Pour la famille, pour les enfants,il ne faut surtout pas se remettre en question.
On est parent maintenant, on a des responsabilités, plus le temps de penser à soi … même si c’est là qu’on a mal…
Faut assumer et prendre sur soi.
Ca va aller.

Sauf que tous les deux ont oublié que cette « troisième vie »dépend des deux autres.
Que la première surtout, la vie à soi – la vie propre – soit bancale … et c’est les deux autres qui vacillent.
Et tout le monde qui trinque.

Cela a pris du temps pour que Joane et Paul s’en rendent compte et prennent conscience que c’était illusion que de croire qu’Hugo n’avait jamais vu la femme qui souffrait, doutait ou pleurait derrière le masque de Mère que Joane portait.

Ils se fourvoyaient monumentalement et égoïstement en pensant que l’image du Père dissimulait entièrement à Elise les aspirations, les craintes, ou les rêves de Paul.

Un jour, ils se sont séparés.

Ont-ils jamais pris la mesure de ce qu’ils avaient transmis pendant cette période à leurs enfants : le non-dit… la culpabilité… la souffrance… la pesanteur… le déséquilibre … et autres merveilleuses valeurs fondatrices et  « guerrières  » ?

Je ne sais pas.

La morale de mon histoire ?

Je ne suis pas sûre qu’il y en ait une véritablement.
Mais si c’était le cas, comme il se doit, elle sortirait probablement de la bouche d’un enfant … même devenu un tout petit peu grand…

Elise a 32 ans aujourd’hui, et quand elle évoque la séparation de ses parents son regard se durcit un peu:

« Tu prends tout le temps où ils ont fait « semblant », t’additionnes celui pendant lequel ils ne l’ont plus fait;  tu ajoutes celui qu’il leur a fallut pour qu’enfin ils décident d’arrêter.
La somme de toutes ces années, c’est 80% de mon enfance.
J’ai du mal à en extraire de jolis souvenirs familiaux tout légers et jolis. Ils disent que tout ce qu’ils ont fait, c’était pour nous … pour ne pas qu’on souffre, parce qu’on était « petits ».
Aujourd’hui je leur dit qu’on n’a jamais été dupe et ça leur fait mal. Parce qu’ils mesurent le temps qu’ils ont gâché: le leurs, et le notre. »

Elle me sourit et ajoute :
« – Sacré héritage, hein ?
– Ça dépends, lui réponds-je, t’en pense quoi ?
– Qu’on n’a qu’une vie, le droit de se tromper, le droit de recommencer et d’être heureux. Mais pas de perdre son temps. Ni celui des autres. »

… Glups … C’est noté.

Garçon …???
Et les cahuets alors !!!!

*

Designer à Suivre !


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Revisiter les objets du quotidien et insuffler de la douceur et du caractère …C’est selon moi ce que fait avec talent Jean François Roulon.

Ce jeune désigner que j’ai eu la chance de rencontrer … hé oui, en direct live … oeuvre en relative discrétion depuis une vingtaine d’année. Je dis « relative », car il est déjà très remarqué à l’international, et bizarrement moins chez nous … Il est temps que la tendance s’inverse !!!

Lignes pures et sophistiquées, ludiques et tendres, les réalisations de ce désigner ne manquent pas de séduction. Comme cette magnifique chaise qui se monte et démonte d’une manière si évidente !

A diffuser très largement, on ne va pas tarder à les retrouver en boutiques ! Faîtes le buzz !!

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Menacé par un Pignator… Réagissez !


Il y a trois réactions possibles où le comportement final sera le résultat des connexions reptilien-limbique-néocortex, variable selon les individus:

1. Réaction reptilienne

Immédiatement, cette situation active un signal d’alarme au cerveau reptilien. Deux choix : prendre la fuite ou vous défendre. Vous réagissez sans réfléchir. L’instinct dicte votre comportement, vous n’avez aucune part de décision consciente.

Pas bon

2. Réaction limbique

Figée, paralysée sur place… vous n’avez pas fui, vous éprouvez de la peur… Incapable de réfléchir, de raisonner ou de vous enfuir… : lien avec le néocortex coupé.

Pas bon non plus

3. Réaction néo

Vous gardez votre sang-froid et restez en néocortex, vous négociez avec lui ou elle en lui parlant doucement et en contrôlant vos mouvements pour l’apaiser et vous éloigner. Vous vous êtes parlé, vous avez analysé, vous avez maîtrisé vos sentiments et vos instincts, vous avez fait des propositions positives… le Pignator devient votre pote, vous offre un verre et vous donne une promotion !

Ca c’est mieux !

Ce n’est qu’un exemple mais n’oubliez jamais que vous pouvez également en être un, de Pignatore… là, dans le miroir de la salle de bain ou dans le regard de l’autre.

Ne cédez jamais au stress, Soyez souple, ouvert et adaptable… C’est cela qui fait l’Intelligence et qui nous rend.. Humains!

C’est cela qui fait que nos neurones se connectent chaque fois que nous comprenons quelque chose.

Le Pignator lui, ne peut plus apprendre/comprendre/etc…

Il est trop vieux/primaire/petit/lâche./étriqué. Il ne sait que réagir basiquement… Il ne connecte pas.

Maintenant, pas si simple de stimuler son « Néo »… D’autant que nous sommes au quotidien pollués par une foultitude de Pignators avérés, ou chroniques. Et on a beau faire attention, ce n’est pas toujours évident de lutter contre la génétique.

Pas simple mais pas impossible. Les lois de l’évolution nous donnent plutôt gagnants.

Et il reste un fait : 80% de notre cerveau est composé par le Néo.

C’est delà qu’est parti tout ce qui nous différencie du protozoaire ou de la palourde

C’est de là que vient le langage, la culture, l’art, le progrès….

En fait c’est la seule partie de notre cerveau qui est perfectible toute notre vie. Et c’est là qu’est la solution.

Il faut combattre le Pignator de toutes nos forces à coup de Néo!

Quelques trucs qui peuvent aider:

  • bousculez ses habitudes
  • Placez votre Pignator devant de l’imprévu, du neuf en permanence
  • Sortez le de la routine, par ruse et finesse …
  • Faites le innover
  • Jetez lui des défis
  • Faites lui faire un truc « dingue » une fois par semaine

C’est le prix de l’ évolution.

Ca pourrait être pire, non ?

Le Pignator


Le Pignator …ce reliquat reptilien qui sommeille en  nous..

Et bien oui ! On l’a tous.Pas la peine d’examiner chaque centimètres de peau ou de vous laver à la javel: c’est génétique et c’est dans le cerveau. Et c’est grave. Pourquoi ? Prenez le temps de lire la suite.

Pour la partie théorie, il faut surtout retenir qu’il y a trois couches dans notre cerveau:

· le Reptilien ou Paléo

· Le Limbique

· Le Néo Cortex

Tous les êtres humains ont ce « premier cerveau », le Reptilien, et malheureusement certains l’ont encore beaucoup trop développé… Ils sont des Pignatores en puissance !!

pignator

Qu’est ce qu’un Pignatore, comment le reconnaître et surtout comment le combattre ?

Etes vous un Pignatore dormant ?

Le résultat de notre enquête et les nombreux tests in-vivo que nous avons mené nous inquiètent suffisamment pour que nous tirions le signal d’alarme, et vigoureusement en plus !!

POUETTTTT !!!! POUETTTTT!!!!

J’ai donc donc décidé de consacrer un article entier  à ce mal endémique qui fait plus de dégâts que le panaris chronique, le H1-N1 ou la crise de foie de Noel.

Sachez que j’ai également commencé une traque implacable contre nmes Pignatores personnels,  que et les résultats sont encourageants.

Gardez  espoir et imprimez la petite photo qui illustre ce préambule: Regardez… Regardez bien… On en a deux autres de cerveaux…. S’agit maintenant de les stimuler !

Tout n’est pas perdu … not yet !

Menacé par un Pignator, sachez réagir ! Menacé par un Pignator, réagissez

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