//
you're reading...
Brèves, Socio

Big n’est plus Beautiful … !


alloc

… La célèbre chanson de Mika devient obsolète !

Du moins à Westminster, quartier éminemment connu de Londres pour sa célèbre abbaye et son  « Big Ben »: l’imposant clocher qui devra sous peu également se mettre au régime… solidarité oblige.

Pas de sport ..? Pas d’Alloc !!

Voici l’idée que certains conservateurs soutiennent pour inciter les personnes en surpoids à « se bouger ». Incroyable non ?

C’est une information tout à fait sérieuse que relate Le Figaro aujourd’hui.

Cela peut faire sourire ou grincer des dents, mais nous sommes pourtant en face d’une tentative de résoudre ce qui est devenu dans nos contrées un véritable problème de société, de santé et de finances publiques.

Serait-ce une manière de rappeler que le sur-poids ne pèse pas uniquement sur les personnes qui en souffrent ?

S’il est vrai que les pathologies liées à l’obésité peuvent être sévères (problèmes cardiovasculaires, diabète, problèmes articulaires …), ce que sous-tend cette réflexion anglo-saxonne va bien au-delà d’une simple empathie : un lien de cause à effet est établi entre chômage et obésité d’une part, et entre obésité et budget de la santé déficitaire de l’autre.

chomageC’est également reconnaître qu’une personne en sur-poids a moins de chance de retrouver un emploi, et donc moins de chance de contribuer à nouveau à la pérennisation de nos systèmes de santé modernes en cotisant de nouveau.

Ce genre de prise de position n’est pas nouveau en Grande Bretagne. Il y a une vingtaine d’année, je me souviens qu’un homme en attente d’une greffe de poumon s’était vu refuser l’intervention au dernier moment parce qu’il refusait catégoriquement de s’arrêter de fumer.

Dans le cas présent, le politique s’attaque à nouveau de front à un problème qui dépasse à mon sens largement la santé publique pour toucher au cœur d’un problème de société – les dégâts collatéraux du chômage.

Faut-il s’offusquer d’un interventionnisme politique de ce type ? La question reste – de mon modeste point de vue – ouverte.

Il y a d’autres exemples qui peuvent être cités pour étayer le propos, comme la mise en place en Suède de lampes de luminothérapie sur des abris-bus (source La Tribune). Les effets d’un manque de soleil ayant été médicalement démontrés, cette mesure tend à combattre les dépressions chroniques intervenants en hiver et qui génèrent de nombreux arrêts de travail – et donc des coûts pour l’économie.

Chez nos voisins néerlandais, si elle est prescrite par le médecin traitant, la séance de luminothérapie est remboursée par la sécurité sociale. Il y a donc également des initiatives non-répressives qui contribuent à améliorer en amont la santé de tous.

obésité humourPrévenir plutôt que guérir… de gré ou de force … ?

Prévenir de gré … ?  Ou guérir de force… ?

Pas simple, n’est-il pas ?

La Chine ancestrale avait , elle, trouvé une solution qui mériterait peut être d’être reprise. Autrefois, en Chine donc, on allait voir son médecin tout au long de l’année pour ne pas tomber malade. On le payait pour cela, pour avoir une bonne santé.

Et si par malheur on avait un problème de santé, c’était au médecin de soigner son patient à ses frais jusqu’à son rétablissement…

… ca laisse songeur, non ?

À propos de Sandrine Audras

Business Development Addict

Discussion

Pas encore de commentaire.

Laisser un commentaire

Catégories